Plus de 500 scientifiques et économistes internationaux ont adressé en 2021 une lettre ouverte incitant les États à cesser d’encourager l’usage de bois pour produire de la chaleur ou de l’électricité en remplacement des énergies fossiles. Ils insistent notamment sur le fait que, même si un arbre planté peut absorber le carbone émis par un arbre coupé, cela nécessite entre plusieurs décennies et plus d’un siècle.

À court terme, brûler du bois génère donc davantage de gaz à effet de serre que brûler du charbon ou du gaz, réchauffant d’autant la planète. Un enjeu crucial en France, où la capacité de stockage de carbone des forêts a été divisée par deux durant les dix dernières années.