Les utilisateurs de cheminées ouvertes sont les premiers exposés à la pollution de l’air générée par leur propre cheminée : en plus d’émettre une grande quantité de particules et de gaz polluants en extérieur, les cheminées ouvertes polluent également l’air à l’intérieur des logements dans lesquels elles sont situées.
Les autres moyens de chauffage au bois, comme les foyers fermés ou les poêles à granulés, polluent davantage l’air extérieur, principalement les zones avoisinantes, situées sous les panaches de fumée. Ces masses d’air se déplacent et les particules produites dans la région du fait du chauffage au bois individuel vont contribuer au niveau général de pollution. Selon les conditions météo, elles peuvent également impacter les régions voisines.
Paradoxalement, si le chauffage au bois est l’une des principales sources d’émissions de particules fines en Île-de-France, c’est le long du trafic routier - l’autre principale source - que l’on est exposé aux plus hauts niveaux de ce polluant. Ce constat est dû aux émissions de particules des véhicules (motorisation et abrasion), et de leur densité sur de nombreux axes de circulation franciliens.